Muscles, os et articulations

Comment lutter contre l’Ostéoporose ?

L’ostéoporose est une affection caractérisée par une fragilisation excessive du squelette (réduction de la masse osseuse), entrainant une prédisposition aux fractures des os ne pouvant plus supporter la masse corporel. En général, le maintien de la solidité de l’os découle  d’un équilibre entre deux genres de cellules osseuses : les ostéoblastes, qui durcissent l’os, et les ostéoclastes, qui les affaiblissent, cette maladie résulte donc de la forte prédominance de l’activité de ces derniers.

Elle est plus fréquente chez les personnes âgées mais on peut la rencontrer chez des hommes et des femmes de tout âge. Elle touche particulièrement les femmes après la ménopause, car à ce stade, les œstrogènes essentiels au renforcement du squelette ne sont plus sécrétés par les ovaires.  Cela s’explique par le fait que les œstrogènes, hormones essentielles au maintien de la solidité osseuse de la femme, ne sont plus produits par les ovaires après la ménopause. Toutefois, la régression de la masse osseuse est presque pareille pour les deux sexes à partir de 65 ou 70 ans.

Symptômes

L’ostéoporose appelée aussi «mal silencieux» n’entraine généralement pas de symptômes observables.

L’un de ses premiers symptômes est parfois une réduction de la taille (de 4cm ou plus) due à une déformation du dos entrainée par un tassement des vertèbres, ce dernier peut être accompagné de vives douleurs au niveau du dos. Les os, devenus plus fragiles, peuvent se casser facilement, ces fractures touchent plusieurs parties du corps, plus spécialement, le fémur, le poignet et la colonne vertébrale. Ils existent des fractures (colonne vertébrale) qui peuvent passer inaperçues, d’autres peuvent se manifester par des douleurs et des voussures anormales comme dans le cas de l’affaissement des vertèbres.

Causes

Les causes de cette affection sont souvent :

  • L’âge avancé,
  • La ménopause,
  • La prise de médicaments tels que les corticostéroïdes,
  • Exercices physiques excessifs,
  • Des maladies comme l’anorexie,
  • Les prédispositions familiales,
  • Le manque de calcium,
  • Le tabagisme et la consommation excessive d’alcool.

Traitement

Tout d’abord, pour connaitre la densité minérale osseuse (DMO), le médecin propose généralement un test d’ostéodensitométrie, sauf dans le cas de femmes ménopausées suivant un traitement hormonal substitutif (THS) car la prévention est assurée par ce traitement.

Beaucoup de médicaments peuvent être prescrits afin de ralentir la dégradation du squelette osseux et de soulager les douleurs comme : les bisphosphonates (Fosamax® et Actonel®), la calcitonine (Miacalcin®), le raloxifène (Evista®), la parathormone synthétique (PTH) et les analgésiques pour les douleurs.

Ces médicaments peuvent être combinés à des suppléments de calcium et de vitamine D et à des exercices physiques adaptés.

Prise en charge

Depuis le 1er juillet 2006 l’assurance maladie rembourse le test d’ostéodensitométrie à 70 %, or, ce remboursement est soumis à des conditions :

Pour la population générale : le patient doit présenter des antécédents de corticothérapie de plus de 3 mois, des antécédents de pathologie ou de traitement inducteur d’ostéoporose et une fracture antérieure sans traumatisme découverte lors d’une radiographie.

Pour la femme ménopausée : elle doit manifester une préexistence d’une fracture du col du fémur sans traumatisme chez un parent de 1er degré, une ménopause survenant avant 40 ans et un indice de masse corporelle inférieur à 19 kg/m 2.

En conclusion, pour bénéficier d’une prise en charge plus large et plus avantageuse, la souscription à une mutuelle santé serait le meilleur recours.

Prévention

On peut prévenir cette affection de la manière suivante :

  • Apport régulier de calcium,
  • Faire des exercices de port de poids,
  • Garder une bonne posture en se tenant droite,
  • Eviter les chutes au maximum.