Maladie de Parkinson, que faire ?
Sommaire de l'article
La maladie de Parkinson est une maladie neurologique chronique touchant le système nerveux central, se caractérisant par la mort prématurée de cellules nerveuses situées dans une petite région profonde du cerveau impliquée dans le contrôle des mouvements (substance noire). Atteignant généralement les hommes plus que les femmes, elle touche une personne âgée de plus que 40 ans sur 250 et une personne de celles qui ont plus que 65 ans sur 100.
Symptômes
Le patient présente des signes différents comme :
- La réduction de l’activité
- Une fatigabilité anormale
- Des douleurs mal localisées
- Des difficultés d’écriture
- Une raideur fluctuante
- Un tremblement de repos des extrémités notamment du pouce
- Une lenteur des mouvements ou akinésie
- Une raideur des bras, des jambes et du tronc
- Un trouble de l’équilibre susceptible de provoquer des chutes
- Une absence d’expression faciale (hypomimie)
- Une déglutition et un battement des paupières moins fréquents
Ces symptômes ne se manifestent pas tous en même temps.
Causes
Dans la majorité des cas, on ignore la cause exacte. Elle pourrait être la conséquence de l’interaction entre une prédisposition génétique et des cofacteurs environnementaux, mais ceci reste encore sans preuves. Toutefois, il faut savoir que la maladie est due à un mécanisme par lequel les cellules (des noyaux gris centraux) qui produisent la dopamine (substance chimique contribuant au réglage des mouvements) dans le tronc cérébral sont détruites, c’est justement ce mécanisme qu’on ignore jusqu’à maintenant.
Traitement
Il n’existe pas aujourd’hui de traitement curatif de la maladie de Parkinson. Donc le traitement vise la diminution des symptômes, principalement les symptômes moteurs, et comme la substance chimique manquante (dopamine) est identifiée, on peut soit la remplacer par des médicaments qui se transforment en dopamine soit bloquer sa dégradation dans le cerveau, pour lutter contre les conséquences de son insuffisance sur l’équilibre des de notre corps, ces médicaments sont également appelés des antiparkinsoniens. Quand les médicaments ne sont plus efficaces, on peut implanter des électrodes reliées à un stimulateur dans certaines régions du cerveau pour réparer les régions altérées. Le traitement ne permet actuellement pas d’arrêter l’évolution de la maladie qui peut provoquer un handicap physique avec perte progressive d’autonomie.
Prise en charge
Etant une maladie comportant un traitement prolongé et une thérapeutique couteuse, la maladie de Parkinson est compté parmi les Affections de Longue Durée (ALD 30), donc elle est prise en charge à 100% par l’assurance maladie, cependant, cette prise en charge concerne uniquement les soins et traitements reçus dans le cadre de cette maladie et non pas ceux liés à d’autres maladies qui bien sur seront remboursés dans les conditions habituelles. En plus, les dépassements d’honoraires, le forfait hospitalier pour toute hospitalisation de plus d’une journée, la participation forfaitaire ne sont pas remboursés. Donc il faudrait adhérer à une mutuelle pour confirmer les éventuelles prises en charge complémentaires, dépassement d’honoraire.
Prévention
Il n’existe malheureusement aucune prévention possible de la maladie de Parkinson car ses causes sont encore mal connues. Seul le rôle protecteur du tabagisme semble prouvé par plusieurs études, sauf que les bienfaits du tabac ne font pas le poids devant ses méfaits, notamment dans le cas du cancer.